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Collège Communiqué de presse

— Communiqué de presse —
Suppression de l’heure de Technologie en classe de 6ème


L’UNAAPE a pris connaissance de la volonté de supprimer une heure de Technologie en classe de 6ème à la rentrée scolaire de septembre 2023. Cette heure fait partie de l’emploi du temps réglementaire.
Cette information fait suite à une première déclaration annonçant la mise en place d’une heure de soutien ou renforcement en Français et/ou Mathématiques pour les élèves de 6ème en difficulté sur ces matières.

L’UNAAPE se positionne contre cette annonce qui appelle les remarques suivantes de notre part :

1/ La Technologie est une matière à part entière du programme de 6ème, dernière année du cycle 3. Elle fait suite aux cours de Sciences et Technologie du CM1-CM2. Elle appartient au bloc scientifique Physique-Chimie/SVT/Technologie de la classe de 6ème. Quelle logique et quel bénéfice y-a-t-il à interrompre l’enseignement de cette matière une année? Indépendamment de toute considération politique, l’UNAAPE se retrouve dans les propos de Mme Monique de Marco du 02/02/2023 lors des questions au Sénat : « les méthodes d’apprentissage propres aux disciplines expérimentales développent l’esprit critique, stimulent la créativité et contribuent à la lutte contre le décrochage scolaire ».

Cette proposition introduit une modification dans la continuité CM2-6ème. Elle remet en cause la structuration par cycles, et nécessite de fait la redéfinition des buts et objectifs de l’entrée en 6ème.

2/ L’UNAAPE constate que le besoin en soutien en Français et/ou Mathématiques est identifié trop tardivement et la réponse apportée ne peut pas combler les retards révélés.

3/ L’UNAAPE pose les questions suivantes :
Faut-il attendre l’entrée en 6ème pour remédier aux lacunes? Cela remet en cause le passage systématique en classe de 6ème.
L’évaluation nationale en début de 6ème met en avant les limites des acquis par compétences en cours de cycle. L’UNAAPE rappelle que les programmes sont définis par cycle et non par année. Ce fonctionnement par cycle de 3 ans ne fait que retarder la prise en charge des élèves présentant des difficultés.